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Rupture de cohabitation légale
Comment procéder à une rupture de cohabitation légale
Si vous vivez en couple sans être marié, vous avez peut-être opté pour la cohabitation légale, ce statut à mi-chemin entre le mariage et l’union de fait. On procède à une cohabitation légale en effectuant une déclaration auprès de l’administration de la commune où l’on réside. Une fois cette déclaration enregistrée, un lien juridique est formalisé et s’accompagne de droits et obligations similaires à ceux du mariage.
Une séparation dans le cadre d’une cohabitation légale est beaucoup plus simple qu’une procédure de divorce. Une cohabitation légale prend fin par décision commune ou unilatérale. Un des cohabitants décide d’y mettre fin pour convenance personnelle ou d’épouser une tierce personne. Pour rappel, s’il est illégal de se marier avec ses parents (frère, sœur, oncle, tante) on est en droit de cohabiter légalement avec ces mêmes personnes, d’où le mariage comme motif de rupture.
L’intervention d’un avocat des familles n’est pas nécessaire, mais celle d’un médiateur peut s’avérer utile en cas de litige sur une succession ou la bonne mise en place des droits, notamment quand des enfants sont nés de cette cohabitation légale.
Pour interrompre une cohabitation légale, il suffit de remplir le formulaire type disponible dans chaque commune au service d’état civil.
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Rupture de cohabitation légale
Par décision unilatérale
Par décision unilatérale et sans avoir à justifier ce choix en remplissant une « déclaration unilatérale de cessation de cohabitation légale« . Dans ce cas vous devrez acquitter les frais d’huissier (250 euros environ) pour que l’officier de l’état civil puisse signifier votre décision à votre futur ex- cohabitant légal.
Par décision commune
Par décision commune. La déclaration commune de fin de cohabitation légale sera enregistrée à l’état civil de votre commune. Son coût varie selon les agglomérations, mais reste modeste et n’excède pas 20 euros. Une fois cette déclaration prise en compte par l’état civil, il n’existe plus d’obligation légale comme celle de remplir une feuille de déclaration commune de revenus.
Attention
Comment protéger les enfants en cas de cessation de cohabitation légale ?
La loi belge en matière de filiation ne fait désormais plus de différence entre les enfants légitimes et les enfants naturels (enfants issus de couples non mariés) Un enfant issu d’un couple non marié devra être reconnu par son père avec le consentement de sa mère.
Si la cohabitation légale se passe mal, il est possible de faire appel au juge de paix pour fixer le montant d’une contribution alimentaire pour les enfants ou d’une pension alimentaire pour la mère. Il aura également autorité pour fixer le mode d’hébergement des enfants si la cohabitation légale doit être interrompue.
Honoraires
Le premier entretien peut consister en un premier avis sans que cela ne nécessite une ouverture de dossier. Il peut également s’agir d’une première étude de votre affaire avec, suite à votre demande, une ouverture de dossier.
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